Le platane du campus de Nancy d’AgroParisTech, un arbre planté en 1752 qui regarde pousser ses voisins et qui, depuis bientôt 200 ans, parle aux enseignants et aux étudiants forestiers qui eux sont là depuis 1827
Le platane du campus de Nancy d’AgroParisTech, un arbre planté en 1752 qui regarde pousser ses voisins et qui, depuis bientôt 200 ans, parle aux enseignants et aux étudiants forestiers qui eux sont là depuis 1827 (crédit photo: Isabelle Greiber)

L’intelligence des arbres: au-delà des controverses, où va notre société dingue des arbres?

 

Pour inventer le monde de demain, l’engagement des chercheurs et la générosité des forestiers et des professionnels des parcs et jardins doivent être à la hauteur de l’intelligence des arbres !

Dimanche 15 octobre 2017 à 10h30, j’étais au cinéma d’art et d’essai Caméo bien connu des Nancéiens pour assister à la projection des documentaires de Jupiter Films sur l’intelligence des arbres et pour débattre ensuite avec la salle, invitée par la direction des parcs et jardins de la ville de Nancy dans le cadre de l’évènement « Place à l’arbre ». Une expérience où avec Erwin Dreyer, président du centre INRA Grand Est, nous nous attendions à tout, en ayant comme l’Académie d’agriculture, une vision mitigée du contenu du livre de Peter Wohlleben et un mélange d’inquiétude et de curiosité pour découvrir les films.

Des documentaires à guichets fermés

Première surprise, la salle de 240 places du cinéma a joué à guichets fermés et le cinéma a même renvoyé une quarantaine de personnes, faute de places. C’est d’autant plus surprenant que ces documentaires sont d’un style conventionnel presque scolaire (comme disait un collègue de la ville, le style documentaire Arte qui passe le dimanche matin, en même temps que la messe de France 2). Le directeur des parcs et jardins de la ville de Nancy a introduit la séance en disant que « quelque chose est en train de se produire dans la société autour de l’arbre ». Oui mais quoi ?

 

Deux documentaires ont été passés à la suite : Le trésor caché des plantes, puis L’intelligence des arbres.

Dialogues sur Le trésor caché des plantes

Le trésor caché des plantes, durant 35 minutes, présente les points de vue des protagonistes ci-après.

Ernst Zürcher

Ernst Zürcher est ingénieur forestier, docteur, professeur et chercheur en sciences du bois à la Haute École spécialisée bernoise, chargé de cours à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et à celle de Zurich (ETHZ), bien connu des communautés françaises de biomécanique des plantes et de sciences du bois. Il a mené des observations en partant du constat que les pratiques des bûcherons tiennent parfois compte de la lune. Ses résultats, publiés dans des revues scientifiques, montrent des variations de plusieurs propriétés du bois en lien avec le cycle lunaire, selon la période d’abattage des arbres. Néanmoins, ces variations sont légères, occultées par d’autres facteurs comme le site, l’âge des arbres... et leurs mécanismes restent jusqu’ici inconnus.

Ernst Zürcher est auteur du livre grand public Les Arbres, entre visible et invisible, préfacé par le botaniste Francis Hallé, et qui aborde des représentations de l’arbre dans différentes civilisations, leurs structures complexes, leur biologie, et qui conclut sur l’intérêt des arbres pour la fertilité des sols, la biodiversité et le bien-être des sociétés.

Michel Duhamel

Michel Duhamel est le créateur de la start-up Genodics SAS, qui a racheté les brevets déposés par Joël Sternheimer. Cette personnalité originale a tenté de refondre la mécanique quantique et a développé une théorie dites des « ondes d'échelles ». Il n’a pas réussi à faire reconnaître et publier ses travaux dans la communauté scientifique, mais a connu un succès dans la chanson contestataire des années 1960-1970. Il est devenu chercheur privé indépendant grâce aux revenus de ses chansons, et a financé ainsi le dépôt de deux brevets. Ceux-ci affirment qu’en transposant les ondes d’échelles liées aux vibrations des acides aminés lorsque le ribosome les accroche sur la protéine en cours de synthèse, on peut contrôler la séquence des protéines et donc les caractéristiques de l’organisme.

Aucune expérience scientifique connue n’a validé ces concepts d’épigénétique musicale (un brevet n’a pas à démontrer l’efficacité du procédé). Néanmoins, Genodics code ces (micro) vibrations émises lors du processus de synthèse des protéines, en appelant cette mélodie les « protéodies », puis les vend en agriculture comme une musique qui aide les plantes à résister aux forts changements de température, de pluviométrie, ou aux virus. Au-delà des rêves légitimes que cela suscite sur différents blogs et de la communication faite par Genodics, il est impossible de trouver une quelconque preuve expérimentale de l’efficacité du traitement.

François Bouteau

François Bouteau est maître de conférences en physiologie végétale à l’université Paris-Diderot. Dans le film, il intervient sur les signaux transmis par les plantes, expliquant les derniers travaux des chercheurs en ce domaine. La physiologie végétale s’intéresse aux signaux électriques, mécaniques ou chimiques, transmis en réponse à toutes sortes de stimulations (la lumière, la température, la déformation ou le contact mécanique …). Ces signaux partent du stimulus pour se diffuser à l’ensemble des cellules dans la plante, voire aux plantes voisines. Ils circulent dans les tissus végétaux, dans l’air ou dans le sol, en utilisant aussi les réseaux des mycéliums des champignons dans le sol.

Mieux comprendre comment ces signaux sont perçus et transmis permet de formaliser des réactions coordonnées des plantes aux stimulations externes, réactions qui justifient de dire que même en l’absence de cerveau centralisateur et de conscience, les plantes ont une perception de leur environnement et une communication interne et externe que l’on peut appeler « intelligence » (lire Science et Vie de mars 2013)

Jean Thoby

Jean Thoby est pépiniériste et paysagiste de profession, amoureux des plantes. Il se définit comme « musiniériste ». Il utilise un boîtier qui transforme en sons les signaux électriques qui circulent dans les plantes pour produire diverses prestations. Dans son Plantarium de plus de 3 000 espèces, il fait écouter ces sons à ses visiteurs qui prennent alors conscience de l’activité des plantes vivantes, ces plantes que l’on prend trop souvent pour un décor inerte parce qu’elles sont muettes.

Henk Kieft

Agronome international d’origine néerlandaise, Henk Kieft se présente dans « l’agriculture quantique », la biodynamie, l’agro-homéopathie... et il milite pour une nouvelle agriculture basée sur ces méthodes. Sans pour autant nier que ces méthodes méritent attention, leur efficacité n’est pas prouvée, d’autant que le fondateur de la biodynamie Rudolf Steiner refuse la méthode expérimentale et se réfère uniquement à la foi de ceux qui voudront bien le croire.

Laure Charrin

Laure Charrin est chanteuse et « énergéticienne ».

L’intelligence des arbres et des questions en suspens

L’intelligence des arbres fait dialoguer pendant 45 minutes Peter Wohlleben et Suzanne Simard, avec des interventions d’étudiants de l’université de Colombie-Britannique (UBC).

Suzanne Simard explique les communications racinaires entre plantes. Elle parle du rôle des micro-organismes associés et du réseau invisible souterrain qui connecte ainsi les arbres entre eux. Elle est précise et rigoureuse sur ce qu’elle appelle l’amitié entre plantes et que l’écologie appelle mutualisme. Elle l’est moins quand elle explique qu’elle s’est intéressée à cela quand elle a vu, en tant qu’ingénieur forestier, que les épicéas des plantations monospécifiques « avaient l’air malades ».

Le film montre des expérimentations conduites avec beaucoup de méthode, avec des questions en suspens : quels sont les flux de minéraux ou de carbone réellement échangés d’un arbre à l’autre ? Y-a-t-il des communications à grande distance ? Au-delà des expérimentations en pot qui montrent que les arbres ont besoin de leurs micro-organismes pour se développer, quel est l’usage effectif de ces mécanismes de communication et d’entraide entre arbres en forêt ? Au-delà de quelques observations anecdotiques, quelle est l’efficacité du système pour protéger massivement les arbres des maladies ?

Quelle est l’efficacité de la communication et de l’entraide entre les arbres pour protéger massivement les forêts des maladies?
Quelle est l’efficacité de la communication et de l’entraide entre les arbres pour protéger massivement les forêts des maladies? (photo: droits réservés)

Peter Wohlleben tient le discours des forestiers « proches de la nature », en expliquant qu’il faut laisser la nature faire toute seule du bois de qualité en étant un humble forestier qui observe, sans vouloir coûte que coûte intervenir. Il justifie ses pratiques par les travaux de Suzanne Simard : il faut laisser les arbres avec leurs amis, les laisser communiquer et s’entraider. Une conclusion arrive assez brutalement : pour ne pas déranger ces communications souterraines, il faut débarder massivement à cheval et éviter la mécanisation de l'exploitation.

Les intervenants sont appuyés par Teresa Ryan Sm’hayetsk (chercheuse à l’UBC et vannière, dont la recherche ne porte pas sur les arbres, mais sur la pêche et la gestion des ressources naturelles par les peuples aborigènes). Elle intervient pour transmettre la culture des premières nations d’Amérique du Nord, au sujet du lien homme-nature.

Le public invité à voir les arbres comme des êtres vivants

Tous incitent le public à regarder les arbres autrement, à prendre conscience là encore que ce décor apparemment inerte vit, communique… Le film nous montre par exemple des souches qui restent vivantes longtemps, car alimentées par le réseau souterrain de leurs micro-organismes et des arbres voisins.

Suzanne Simard explique que, pour les conifères présentés dans le film, ces souches peuvent faire du bois, mais jamais d’arbres nouveaux par manque de bourgeons. Par ailleurs, on ne le dit pas dans le film, mais la reconstitution d’arbres nouveaux à partir de souches ou même de morceaux de bois tombés au sol concerne presque tous les feuillus ou même certains conifères comme le séquoia.

Cette capacité de multiplication végétative est une spécialité des plantes, elle est intégrée par l’homme depuis des siècles ; en foresterie, ça s’appelle la sylviculture de taillis. J’en suis venue à me demander pourquoi on s’émerveillait autant de ces vieilles souches qui ne meurent pas, quand personne ne s’émerveille des taillis de charmes ou de châtaigniers. Parce qu’elles durent longtemps sans faire de feuilles et que le grand public pense a priori que toute la vie (la vitalité ?) de l’arbre est dans ses feuilles ?

Vulgariser dans un style poétique ou narratif

Parmi les réactions de la salle lors du débat, beaucoup de questions de curiosité pour approfondir les savoirs scientifiques : combien de temps cela prend-il pour diffuser les signaux, est-ce que les arbres communiquent aussi dans l’air... et y-a-t-il des espèces qui ne collaborent pas ?

Les scientifiques du végétal peuvent donc continuer à travailler la vulgarisation de leurs savoirs, autant que possible dans un style poétique ou narratif proche du conte de Peter Wohlleben (voir par exemple Dans la peau d’une plante de Catherine Lenne), peut-être pour montrer que la nature n’est pas idyllique, qu’il y a aussi des voleurs et des ours mal léchés chez les plantes.

On ne doit pas craindre l’anthropocentrisme en parlant d’amitié, de stratégie, de tempérament, d’intelligence... des arbres, il reste très utile pour vulgariser. On peut se demander aussi comment éveiller cette curiosité chez tous les publics, et pas seulement celui éduqué des documentaires Arte du dimanche matin.

Forestiers et professionnels des parcs et jardins

Le film embarque facilement le public « contre les plantations forestières » qui menaceraient la paix des gentils vieux arbres naturels et se développeraient partout de façon incontrôlée. Nous avons entendu des soupirs sceptiques quand Erwin Dreyer a expliqué que beaucoup de forêts sinon la plupart sont régénérées naturellement en France. J’ai perçu une incompréhension visible quand j’ai essayé d’expliquer avec quelques exemples que la nature seule n’était pas forcément capable de restaurer efficacement une forêt après l’agriculture ou la plantation d’épicéas, ni de s'adapter à coup sûr aux changements de climat et aux pathogènes.

Ce même public se contredit en réclamant haut et fort à la direction des parcs et jardins de planter des arbres : « C’est bien beau de nous parler de forêts lointaines, mais quand est-ce que vous allez enfin planter des arbres à Nancy ? ». Ces arbres pour le coup ne seront pas naturels et bien éloignés d’un environnement favorable aux amitiés d’arbres décrites dans le film.

La question de « nature ou culture » est plus que jamais une question pour notre société des villes. Je retiens que l’aborder avec les professionnels des parcs et jardins amène la bonne dimension pour le débat avec les citoyens urbains, pour leur faire peut-être prendre conscience que la nature qu’ils veulent, c’est une nature très encadrée, et c’est du travail, beaucoup de travail pour des sylviculteurs et des jardiniers, du travail qu’il faut trouver le moyen de rémunérer ou de rendre bénévole.

Cette question « nature ou culture » peut nous faire aussi prendre conscience à nous les professionnels de la forêt que la société réclame peut-être de nouveaux métiers : à quand l’exploitant forestier médiateur entre le citoyen et l’arbre qu’on coupe ? L’exploitant qui récolte des arbres qu’il connaît bien et qui en même temps éduque le public à leur langage… au travers de formations et de visites payantes bien sûr. La foresterie ou les parcs et jardins « proches de la nature », c’est beaucoup plus de travail qualifié que de faire des pelouses bien tondues ou pratiquer la sylviculture régulière avec coupes rases. Comme en agriculture biologique comparée à l’agriculture conventionnelle, si c’est cela que l’on veut, il faut trouver le moyen d’organiser et rémunérer ce travail à grande échelle.

Chercheurs-praticiens écoutés par les foules

Une question cruciale est l’alliance des scientifiques avec les praticiens et les artistes. Ceux qui sont écoutés par les foules sont à la fois chercheurs et praticiens (chercheurs et sylviculteurs comme Suzanne Simard ou Ernst Zürcher) au point qu’il devient de plus en plus tentant pour un praticien de se déclarer chercheur indépendant dès lors qu’il pratique en dehors des normes, même s’il n’est pas un adepte de la démarche scientifique rigoureuse. Ces praticiens inventeurs créatifs peuvent alors vite entrer en opposition avec les communautés scientifiques.

Pour la société, un chercheur qui pratique, qui vend des arbres ou des visites dans sa forêt ou son arboretum privé, qui se vend sur les réseaux sociaux, a autant sinon plus de légitimité qu’un chercheur juste reconnu par l’institution pour publier ses résultats en suivant les codes de la démarche scientifique.

On a eu d’ailleurs peu de questions sur la validité scientifique de certaines affirmations du film, comme si la société craignait un peu que le chercheur institutionnel rigide à force d’être rigoureux casse le rêve : ce serait tellement formidable de pouvoir guérir les cancers avec la musique des protéidies ou en s’inspirant des plantes. Cela pose le problème d’une société qui doit pouvoir décoder les fakes (les faux), en matière de recherche comme d’information en général.

La société doit savoir décider de suivre ses croyances – il n’est pas interdit de croire –, sans pour autant s’autoriser à se rassurer que ces croyances sont des faits scientifiques. Nous devons éduquer à la démarche scientifique, à la façon de raisonner, d’expérimenter, pour stimuler l’esprit critique. On doit faire émerger des scientifiques praticiens reconnus comme scientifiques, en même temps que comme pépiniéristes, jardiniers, sylviculteurs… qu’ils deviennent les personnalités préférées des Français, aux côtés des joueurs de foot, qu’ils fassent oublier la science qui effraye, celle qui gave de savoirs acquis et sélectionne depuis la maternelle.

L’art a un rôle particulier dans le lien science-société, il adoucit la science, la connecte aux rêves et aux sensibilités. Les scientifiques qui savent s’allier des compétences de conteurs, de comédiens, de poètes, de musiciens, de danseurs, voire de cinéastes ou de dessinateurs et plasticiens, entreront mieux en contact avec le public. Art et science peuvent s’enrichir mutuellement, dès lors que les différents niveaux d’interaction sont bien formalisés. Les chercheurs ont l’habitude de formaliser l’inter- ou la trans-disciplinarité en sciences, ils doivent faire de même avec l’art.

Art et science peuvent s’enrichir mutuellement
Art et science peuvent s’enrichir mutuellement (photo: droits réservés)

Rendre audible le lien entre forêt et bois

Il n’est pas si difficile d’embarquer les praticiens écoutés de l’arbre dans l’idée qu’il faut couper du bois et agir en forêt. Dans les documentaires, Jean Thoby parle du vivre en bois et Peter Wohlleben de bois de qualité et d’emplois. Comme évoqué précédemment, la société affirme sa contradiction entre son désir d’une nature vierge de l’impact de l’homme qui ne dérangerait plus les arbres et les animaux, et en même temps d’une nature qui lui apporte des services de toutes sortes, de la santé et du bien-être quand elle la fréquente (quitte à déranger les arbres en marchant sur leurs racines et en parlant trop fort) ou des matériaux et de l’énergie verte, mieux que le pétrole ou les gaz de schiste.

Mais, le refus du modèle industriel est patent et il faut que l’industrie du bois en prenne la mesure et ne cherche pas coûte que coûte à passer en force. La société aime les artisans, menuisiers ou charpentiers, elle aime les start-upeurs qui inventent de nouveaux produits ou procédés, comme les architectes qui font des grands immeubles à vivre en bois, elle doit pouvoir apprendre à aimer le bûcheron même dans une machine. Elle doit même pouvoir aimer le bruit et la fureur du site industriel, lorsqu’il crée des emplois et fait vivre des entreprises ancrées dans leur territoire et dans la création de valeur pour ce territoire plus que pour des actionnaires désincarnés.

L’Est républicain titrait, le vendredi 20 octobre 2017, « Les forêts du Grand Est se vendent à la Chine » et expliquait au grand public que ses forêts étaient menacées par l’ogre asiatique. Cette communication désastreuse est orchestrée par une filière forêt-bois inconsciente, qui veut régler via la presse ses comptes entre acteurs et avec l’État, sans se rendre compte que le citoyen va d’abord comprendre que le Grand Est est menacé de déforestation et qu’il faut aller défendre ses Indiens comme en Amazonie.

Un collègue de l’IGN nous rappelait récemment qu’il est crucial de développer l’information forestière et que le manque de moyens fait enrager quand on sait qu’« un survol Lidar de la France à la résolution nécessaire, cela coûte le prix de 30 km d’autoroute ».

Il est temps de sortir de l’entre soi. Reconsidérer le lien de l’homme avec la nature, c’est aussi savoir défendre nos métiers et nos besoins en rendant audible le lien entre forêt et bois dans le territoire et la planète, et tous les enjeux écologiques, économiques et sociaux qui vont avec. La générosité et la créativité des forestiers pour inventer le monde de demain doit être à la hauteur de l’intelligence des arbres !

Bref, l’expérience d’une salle de cinéma pleine un dimanche matin est stimulante. Oui, la société nous embarque dans quelque chose de nouveau autour de l’arbre.

Meriem Fournier,
directrice du campus de Nancy d’AgroParisTech dédié à la formation supérieure forestière

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. Par des étudiantes d’AgroParisTech-Nancy, dans L’Agora



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Rubrique humoristique et satirique de la forêt et du bois


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