Le règlement européen RDUE s’accompagne de nouvelles exigences pour s’assurer que les produits bois mis sur le marché communautaire, ou exportés, n’ont contribué ni à la déforestation, ni à la dégradation des forêts.
La mise en œuvre pratique du règlement anti-déforestation de l’Union européenne (RDUE) a certes fait grincer des dents les professionnels de la filière forêt-bois, ainsi que certains États membres.
À présent, la Fédération nationale du bois (FNB) appelle à se préparer « dans le calme » aux échéances fixées par le RDUE. Sont concernés les premiers maillons de la chaîne RDUE, notamment les exploitants forestiers au sens large, qu’il s’agisse ou non de membres de la fédération, de l’Office national des forêts (ONF), de coopératives ou autres spécialistes du bois d’œuvre ou de trituration, ou du bois énergie.
D’ici au 30 décembre 2024 – ou au 30 juin 2025 pour les TPE et PME –, les metteurs en marché doivent assurer la traçabilité du bois commercialisé.
Pour ce faire, la FNB publie un guide qui propose une méthode en quatre étapes :
1. Collecte et archivage des informations (volumes et essences de bois, coordonnées GPS des parcelles forestières d’où provient le bois…).
2. Mise en place d’un système de traçabilité (code-barres, puce RFID…).
3. Déclaration de diligence raisonnée dans le Système d’information européen.
4. Transmission au client du numéro de déclaration de diligence raisonnée.
Il revient aussi aux opérateurs de mettre à jour leurs documents et contrats commerciaux et de s’inscrire dans le Système d’information européen.
C. C./Forestopic