La protection des collaborateurs ressort comme un prérequis au maintien de l’activité des entreprises, alors que la France est confinée pour endiguer la dissémination du Covid-19. En parallèle, la production de données économiques paraît nécessaire dans un contexte changeant.
La Fédération nationale du bois (FNB) vient de commander 400 000 masques de protection respiratoire pour ses entreprises adhérentes, afin de prévenir la propagation du coronavirus Covid-19 parmi les salariés, entre autres mesures sanitaires (« gestes barrières »).
Nicolas Douzain, délégué général de la FNB, explique :
« Maintenant que l’État a contractualisé ses approvisionnements en masques, nous pouvons passer nos commandes. Nous avons trouvé un fournisseur, grâce à l’association FrenchTimber qui dispose d’un bureau en Chine. »
Une initiative prise en partenariat avec l’interprofession France Bois Forêt qui a préfinancé l’opération par une avance remboursable.
De plus, la FNB lance un « observatoire du chômage partiel », afin de cerner, à un rythme hebdomadaire, le niveau d’activité dans les entreprises et les dispositions prises par les employeurs, dans un contexte de crise soudaine. Adhérents ou non de la fédération peuvent participer à l’enquête, via un site Internet dédié.
Cet observatoire englobe les pépiniéristes forestiers, l’exploitation forestière, la première et la seconde transformations du bois, le négoce de matériau bois, le parquet, la palette, l’imprégnation du bois, les granulés de bois, le charbon de bois, l’emballage léger, l’emballage industriel, les tonneliers, la brosserie, le liège. Un éventail qui « pourra être adapté en fonction des demandes », précise la FNB.
Dans la même veine, le réseau France Bois Régions entreprend de réaliser des enquêtes de conjoncture hebdomadaires en sondant ses membres.
C. C./Forestopic