Les forestiers misent entre autres sur la plantation, par parcelles entières ou par petites touches (enrichissements), pour renouveler la forêt, de manière adaptée aux climats futurs. On estime que, sur les dix prochaines années, environ 1,5 million d’hectares devront faire l’objet d’une intervention de renouvellement. Les chercheurs, les semenciers et les pépiniéristes, s’organisent pour assurer la disponibilité et l’adéquation des jeunes plants forestiers.
La gestion multifonctionnelle s’appuie sur les trois piliers interdépendants des fonctions économiques, écologiques et sociales des forêts. Cela nécessite, pour les forestiers qui les gèrent, de savoir observer, dialoguer et prendre en compte de multiples enjeux, eux-mêmes en évolution. Faut-il ajouter de nouvelles fonctions pour la forêt ?
Ébéniste, marqueteur, sculpteur sur bois, tourneur, menuisier en siège..., les métiers d’art du bois sont nombreux et bien vivants en France. Grâce à l’intelligence de la main humaine, ces savoir-faire ancestraux dévoilent les bois des forêts françaises dans toutes leurs subtilités.
Symptôme d’un certain désamour pour les professions de la forêt et du bois ? Les métiers de la filière peinent à attirer les jeunes demandeurs d’emploi, aux dires des entreprises qui recrutent. Pourtant, les métiers forestiers font valoir de nombreux atouts et font écho à certaines des préoccupations qui traversent la société : trouver du sens, enrayer l’effondrement mondial de la biodiversité, lutter contre le changement climatique… Des initiatives travaillent à reconnecter la jeune génération à la gestion forestière, afin de faire naître la passion.
La tenue, à l’été 2024, des Jeux olympiques et paralympiques à Paris et dans plusieurs villes de France a nécessité la construction ou la rénovation de 70 bâtiments : une vingtaine d’équipements sportifs et l’équivalent de 4 000 logements. Ainsi, 30 000 m³ de bois sont mis en œuvre dans les projets.
Le bois d’industrie, ou bois de trituration, représente un pilier de l’économie forestière. Il permet de valoriser 20 % de la production ligneuse (petits bois ronds, bois d’éclaircie), ainsi que les sous-produits de la première transformation. Les deux principaux secteurs utilisateurs, les fabricants de panneaux bois et les papetiers, se réinventent pour répondre à une demande plus forte de produits biosourcés et à de nouvelles exigences d’économie circulaire.
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