L’Union européenne et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) engagent une nouvelle phase du programme FLEGT contre l’exploitation illégale des forêts.
La Commission européenne et la FAO – Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture – viennent d’officialiser, le 13 mai 2016, un accord de 30 millions de dollars en vue d’endiguer le commerce illégal du bois.
Ce financement doit soutenir une nouvelle phase qui court jusqu’en 2020, pour le volet UE FAO FLEGT du programme FLEGT (« Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux »), initié par l’Union européenne (UE) en 2003.
Cette nouvelle phase vise en particulier à soutenir « l’autonomisation des petites et moyennes entreprises forestières en Afrique, en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Asie ». Selon la FAO :
« L'idée est de les aider à “devenir légales”, à accéder aux marchés écologiques et à participer activement à la gestion durable des ressources forestières. »
L’enveloppe de 30 millions de dollars, soit environ 26,5 millions d’euros, provient à 60 % de l’UE, à 23,3 % du Royaume Uni et à 16,7 % du gouvernement suédois. En regard, la Banque mondiale évalue à 10-15 milliards de dollars par an le coût de l’exploitation forestière illégale dans le monde (2012).
La FAO, de son côté, apporte un accompagnement technique et des ressources aux participants. Le programme FLEGT de la FAO a permis de soutenir, jusqu’à présent, 200 projets dans près de 40 pays producteurs de bois tropicaux.
La rédaction/Forestopic