Le massif forestier de l’Arc boisé, au sud-est de Paris, vient d’être classé comme « forêt de protection ». Ses forêts périurbaines voient ainsi leur intégrité foncière préservée.
Le massif forestier de l’Arc boisé du Val-de-Marne vient d’être classé comme « forêt de protection », par un décret du 25 mai 2016.
L’Arc boisé totalise environ 3 000 ha de forêts périurbaines, publiques (domaniales et régionales) et privées. C’est un « poumon vert pour le Grand Paris », selon la charte forestière 2015-2020 du territoire, établie par l’Office national des forêts (ONF), l’Agence des espaces verts (AEV) d’Île-de-France, le conseil général du Val-de-Marne et leurs partenaires.
Le classement en forêt de protection vise préserver ce massif soumis à la pression urbaine. Par ailleurs lieu de fréquentation touristique, l’Arc boisé renferme 550 ha à vocation écologique, 500 mares et 52 ha de landes humides.
Le statut de forêt de protection interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol pouvant compromettre les boisements.
Comme le souligne le décret du 25 mai 2016 :
« Le classement a pour conséquence d’y interdire les coupes et travaux à l’exception des coupes d’arbres suivies de régénération naturelle ou replantation dans le cadre d’une gestion durable de la forêt, selon les prescriptions d’un règlement de gestion, ou à défaut sur autorisation préfectorale. »
Le périmètre du classement concerne 16 communes d’Essonne, du Val-de-Marne et de Seine-et-Marne. Il s’avère plus restreint que celui de la charte et pourrait s’élargir dans les années à venir.
La rédaction/Forestopic