Suite à la mise en cause de PEFC, plusieurs organisations réagissent au sujet de la certification forestière. Parmi elles, Fransylva, l’UCFF, la FNCOFOR et Copacel.
La mise en cause de PEFC par l’émission télévisée Cash Investigation a suscité des réactions, de la part de Forestiers privés de France (Fransylva), de l’union des coopératives forestières UCFF, de la fédération des communes forestières FNCOFOR, ou encore de Copacel, union des industries des cartons, papiers, celluloses.
Fransylva déclare dans un communiqué :
« Nous souhaitons réaffirmer fermement notre engagement auprès de PEFC, de son président, mais aussi auprès de tous les acteurs de la chaîne qui s’engagent volontairement pour faire progresser la promotion de la gestion durable des forêts avec PEFC. »
Fransylva juge que « FSC est à 95 % inadapté à notre forêt privée française, morcelée et appartenant à 3,5 millions de propriétaires », relevant que cette certification a été développée pour les forêts tropicales.
La France compte quelque 36 600 hectares de forêts certifiées FSC, contre environ 8,2 millions d’hectares certifiés PEFC (Guyane comprise). De plus, une adaptation du référentiel FSC pour la France est en cours d’examen par FSC International.
La FNCOFOR, de son côté, temporise :
« S’il est certes perfectible, [le système PEFC] a au moins le mérite d’exister et d’engager ses adhérents à respecter un cahier des charges. »
De même, l’UCFF estime que « toute organisation est améliorable ». L’union affirme reconnaître les systèmes de certification disponibles comme « le meilleur moyen pour cadrer et définir la gestion durable forestière, la faire appliquer auprès des acteurs responsables, et tracer cette gestion responsable à tous les échelons de la filière (propriétaires, gestionnaires, entreprises, consommateurs). »
Même son de cloche chez Copacel qui qualifie les deux dispositifs, PEFC et FSC, d’« utiles » et de « perfectibles ». Le syndicat professionnel appelle à développer les surfaces certifiées.
C. C./Forestopic