Le parc national de Guyane entend évaluer le stock et les flux de carbone de la forêt, dresser un bilan carbone et bâtir une stratégie sur les émissions de gaz à effet de serre.
Quel service environnemental le parc amazonien de Guyane et sa forêt tropicale peuvent-il rendre au niveau mondial ? Ce n’est rien moins que l’enjeu du diagnostic de performance énergétique, couplé à l’évaluation des émissions de gaz à effet de serre (GES) et au bilan carbone, que lance cet établissement public. Pour ce faire, le parc se met en recherche d’un prestataire, via un appel d’offres en cours.
À partir des données disponibles, l’analyse des stocks et des flux de carbone des 3,4 millions d’hectares de forêts du parc doit alimenter cet état des lieux, en vue d’une stratégie carbone. Il s’agit aussi bien du carbone qui se trouve à l’intérieur du sol (endogé) qu’à la surface terrestre (épigé).
« Estimer l’état de conservation du bloc forestier » et son impact en matière de séquestration de carbone figurent parmi les objectifs de l’opérateur qui s’affiche comme « le plus grand national de France et de l’Union européenne ». Il entend aussi réduire ses émissions de GES.
Le bilan carbone, suivant la méthode de l’Ademe, englobe l’ensemble des activités du gestionnaire guyanais, y compris les déplacements du personnel ou l’utilisation de climatiseurs.
C. C./Forestopic