Expert, gestionnaire, entrepreneur de travaux forestiers, pilote de drone..., la forêt compte pas moins de 35 métiers. Entre tradition et renouveau, Forêts de France les met en lumière dans son numéro de septembre 2017.
Lorsque l’on évoque les métiers de la forêt, beaucoup pensent à une image archaïque du bûcheron, qui peut faire sourire. Pourtant, ces métiers ont évolué et se sont diversifiés. La technologie les transforme en profondeur. Allant du contact direct avec la nature jusqu’au pilotage d’engins hautement technologiques, ces métiers rassemblent avant tout des passionnés chez lesquels ténacité et persévérance sont essentielles.
Une filière forêt-bois à valoriser
Aujourd’hui, la filière forêt-bois compte 286 000 emplois directs ; 450 000 en élargissant aux emplois induits. Pour autant, les entreprises peinent à recruter malgré une demande croissante en produits bois. Les métiers de la forêt souffrent d’une mauvaise image (pénibilité, faibles revenus, métiers à risque, etc.) et l’offre de formation peut manquer de lisibilité.
Forêts de France relève les signes de réveil, notamment en présentant le site internet www.metiers-foret-bois.org, qui dépoussière les idées reçues et recense quelque 628 établissements et 114 diplômes de la filière, du CAP au diplôme d’ingénieur.
Des métiers qui se modernisent
L’innovation marque un tournant pour les métiers d’expertise et de gestion forestière. Les compétences d’ingénierie sont de plus en plus demandées pour accompagner cette transition, tandis que se dessinent de nouveaux métiers qui étaient jusqu’alors réservés à d’autres secteurs d’activité. La forêt est aujourd’hui connectée, digitale, et les professionnels recueillent une multitude de données en instantané et à distance.
De plus en plus de technicité
Rares sont les univers qui permettent un contact aussi proche avec la nature, une proximité aussi grande avec la forêt. Bûcherons et entrepreneurs de travaux forestiers, deux voies très manuelles qui doivent faire face à une concurrence étrangère accrue et à un abattage mécanisé omniprésent. Des métiers qui demandent de plus en plus de technicité, d’efficacité et de rentabilité. En parallèle, l’environnement est apparu comme une préoccupation croissante dans la filière.
Samantha Gauthier (Forêts de France)