Les chênes, sessile, pédonculé et pubescent, occupent une place majeure dans les forêts françaises et cette suprématie n’est pas remise en cause aujourd’hui. Leurs bois demeurent les plus rémunérateurs au moment de la récolte, mais probablement pas assez si l’on considère la durée des révolutions des chênaies. Le chêne est-il pour autant à l’abri des menaces sanitaires ? Comment réagira-t-il à un climat plus sec et plus instable ? Face à ces incertitudes, les sylviculteurs préparent sa relève là où il sera demain en difficulté. Un point complet dans le numéro de mai de Forêts de France.
Les expérimentations menées dans le cadre de Gemm-Est (projet dédié aux gemmages des espèces forestières de l’est de la France, financé par le programme Mirabelle+ de Lorraine Université d’Excellence), ont démontré que parmi toutes les essences résineuses de l’est de la France, le pin sylvestre est un bon candidat pour fournir de la résine en quantité intéressante. À noter que le gemmage du pin sylvestre fut une pratique courante dans l’est de l’Europe jusqu’au milieu du XXe siècle, à tel point qu’on l’appelle parfois « la térébenthine d’Allemagne ».
Dans son numéro d’avril 2022, Forêts de France s’intéresse à la première transformation du bois. Le paysage des scieries a considérablement évolué en 50 ans. Majoritaires en nombre mais de taille modeste, les scieries de feuillus ont fait de gros efforts de modernisation pour alimenter des marchés variés et dynamiques à l’export. Et le tissu de scieries industrielles est dominé par de grosses entreprises de plus en plus productives, innovantes et orientées vers les marchés de la construction.
Cette région de l’Ouest n’est certes pas la plus forestière de France. Il ne faut pas pour autant négliger son couvert végétal de 400 000 hectares qui assure le lien entre des territoires essentiellement ruraux. Une force active protège la forêt ligérienne : ses propriétaires, hommes et femmes, qui œuvrent à son entretien et à son développement. Ces acteurs, ainsi qu’une industrie du bois dynamique, sont à découvrir dans le numéro de mars 2022 de Forêts de France.
Le droit de propriété forestière repose sur deux principes : le contrôle d’un territoire et sa jouissance ; en langage forestier, sa liberté de gestion.
La biomasse solide est aujourd’hui en France la première énergie renouvelable productrice de chaleur. Une position qu’elle doit consolider d’ici à 2030, selon les objectifs fixés par les pouvoirs publics. Mais, cela ne va pas de soi pour tout le monde. Le bois énergie est la cible de « mauvais procès » au nom de la pollution et de la déforestation. Si la filière possède de solides arguments pour contrer ces accusations, elle doit aussi continuer à se structurer pour mobiliser les propriétaires forestiers et organiser une exploitation de plus en plus raisonnée de la biomasse en forêt. Des enjeux développés dans le dossier de Forêts de France de janvier-février 2022.
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